martes, 5 de octubre de 2010
L'ESPERANCE
L’espérance ne peut commencer que quand il n’y a plus rien à espérer.
L’espérance ne peut venir que d’ailleurs.
L’espérance ne peut qu’être inespérée, l’espérance est le contraire d’une logique, c’est une folie.
L’espérance ne peut venir qu’à l’improviste, inattendue, au moment où on ne l’attendait plus.
Elle est toujours le matin de Pâques, à la sortie de la nuit, à la sortie du tombeau, espérance entre les mains de quelques femmes, espérance entre les mains partageant le pain.
Ne demandez pas à l’espérance de calculer quel avenir, de le chiffrer ou de le définir.
L’espérance n’en sait rien et elle ne veut pas le savoir. La seule chose dont l’espérance est certaine, c’est qu’il y a un avenir.
La seule chose que peut annoncer l’espérance, c’est que la fatalité est vaincue puisque la mort est morte, puisque c’est la nuit que naît le jour.
L’espérance ne peut qu’être fragile et incertaine sinon elle cesse d’être espérance pour n’être plus qu’un slogan ou un argument électoral.
L’espérance ne peut être qu’un nouveau-né couché dans la pauvreté et la paille d’une étable.
L’espérance ne peut qu’être humble, elle ne conquiert jamais, elle ne domine jamais.
Elle n’est jamais une idée vague ou abstraite, elle est toujours un geste fraternel et concret.
L’espérance nous devance toujours, c’est toujours elle qui est en avance sur nous.
Elle ne peut être enfermée, elle est toujours plus loin, toujours au-delà, puisque l’espérance c’est l’impossible soudain possible.
Ce n’est pas vous qui allez la faire, c’est elle qui va vous faire, avec ses propres mains.
Il est temps de s’y faire ! MJG.
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